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Est-il réellement possible de faire du bénévolat à l’étranger ?

 

Nous énumérons dans la majorité de nos articles les avantages du bénévolat pour les jeunes (mais également les moins jeunes) et l’impact positif qu’un engagement régulier peut avoir sur eux, que ce soit au niveau de leur carrière, de leur développement personnel ou de leurs compétences techniques et non-techniques (soft skills).

 

Mais est-ce qu’un marocain a autant d'opportunités de volontariat à l’étranger d’un étudiant européen ou américain ? Et quels sont les avantages de ce type d'expériences extracurriculaires pour les jeunes universitaires ?

Beaucoup de possibilités et quelques limites

 

Il est évident que le passeport marocain permet d’entrer dans un nombre limité de pays sans visa, mais ce n’est absolument pas une fatalité. Pour pouvoir décrocher une opportunité dans un pays étranger, il suffit de s’y prendre à l’avance. Une bonne lettre de recommandation, une offre rédigée en bonne et due forme, un dossier scolaire impeccable et beaucoup d’assurance lors de l'entretien permettent généralement de décrocher un visa, même pour les pays les plus récalcitrants.

 

Il vous faudra néanmoins choisir une expérience qui enrichira votre CV et qui complètera votre parcours académique avec une dimension pratique particulièrement recherchée par les recruteurs.

 

Il est également possible de passer à travers des organisations spécialisées qui se chargeront de lister les offres, de jouer les intermédiaires et de rassurer autant les bénévoles que les organismes d’accueil. L’une des organisations les plus actives dans les campus universitaires marocains est l’AIESEC Morocco, qui compte à son actif des milliers de membres et un nombre incalculable de témoignages favorables et de success-stories.

Joindre l’utile à l’agréable

 

Il est communément accepté que pour beaucoup de lauréats, le recrutement prend entre 6 à 18 mois après l’obtention du diplôme. Une période qui peut être investie pour enrichir le CV avec des expériences capables d’inculquer aux jeunes des notions incontournables dans le monde du travail comme le teamwork, la pensée critique et la communication interpersonnelle.

 

Si l’aventure du visa ne vous intéresse pas et que vous ne souhaitez pas intégrer une organisation nationale ou internationale, vous pouvez choisir d’aller en vacancier dans un pays où l’obtention d’un visa n’est pas nécessaire, comme la Turquie, la Tunisie, la Malaisie ou le Sénégal, et de profiter d’un séjour d’une durée pouvant aller jusqu’à 3 mois pour aider une association locale ou défendre une cause qui vous tient à coeur.

La différence avec le bénévolat au Maroc

 

Être bénévole dans un pays étranger, c’est être en contact avec une culture différente et faire face à des problématiques inédite pour un marocain. Il vous faudra faire preuve d’intuitivité et d’adaptation pour mener à bien votre mission. Il vous faudra également doubler d’efforts pour collaborer efficacement avec vos partenaires et vous faire accepter. Tout est nouveau et tout est source d’apprentissage : la nourriture, la langue, les mœurs, les transports…

 

Une aventure, certes challengeante, mais qui vaudra plusieurs années d’expérience conventionnelle au sein d’une entreprise ou d’une organisation marocaine, dont le relatif confort ralentit l’éclosion de talents et d’aptitudes cachées.

 

Donc, en résumé, si vos moyens et votre condition le permettent, lancez-vous et engagez-vous à l’étranger. Rares sont ceux à l’avoir regretté !

 

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